Près de trois ans après le lancement d'une offensive à grande échelle par Vladimir Poutine, le retour prévu de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier, dans un contexte d'escalade marquée par le tir par Moscou d'un nouveau puissant missile vers l'Ukraine, a relancé les interrogations sur la possibilité d'un cessez-le feu.
Volodymyr Zelensky a laissé entendre qu'il était disposé à attendre avant de récupérer les zones occupées par l'armée russe - près d'un cinquième du pays -, si un tel accord pouvait offrir la sécurité au reste de l'Ukraine et mettre fin aux combats.
"Si nous voulons mettre fin à la phase chaude de la guerre, nous devons placer sous l'égide de l'Otan le territoire de l'Ukraine que nous contrôlons", a déclaré le président à la chaîne britannique Sky News, selon une traduction en voix off de ses propos en anglais.
"C'est ce que nous devons faire rapidement, et ensuite l'Ukraine pourra récupérer l'autre partie de son territoire par des voies diplomatiques", a-t-il ajouté.
Kiev a jusqu'à présent toujours exclu de céder des territoires en échange de la paix, tandis que Vladimir Poutine exige que l'armée ukrainienne se retire de davantage de territoires et se refuse à toute adhésion de son adversaire à l'Otan.
AFP